Qui êtes-vous ?

DownToMissJones - Insatiable et persuadée. La complexité simple ou la simplicité complexe. Langue en bouche ou langue de cannes.

17 avril 2008

Le bonheur

PENSÉE : " Le bonheur ne s'écrit pas, il est comme les étoiles filantes : celui qui ne le voit pas ne le verra jamais. " - H. Aggoune

Ou ... ira voir s'il est plus vert sur le terrain du voisin!
Sans farce, qu'est-ce que le bonheur? Où se situe-t-il?

Tout d'abord, je crois qu'il est dans les choix que nous faisons.
Là où se connaissant ou croyant se connaître nous sommes aptes à juger de ce qui est bon pour nous.

Pour ma part, je suis " jeunesse" mais j'ai vécu assez d'expériences diverses et même "hallucinantes" pour savoir où il se trouve... du moins en amour.
Il y a des gens qui cherchent toute une vie pour ça!
Les autres sphères de ma vie ? J'y travaille.

Cete pensée est très véridique, ouvrez les yeux plus grands!
Et en passant, les ouvrir très grands derrière un masque ... on n'y voit toujours rien!

12 avril 2008

Kundalini






Lors d'une discussion sur les vibrations du corps avec un collège, j'ai découvert un nouveau chakra : le kundalini.


Il parraît que ce chakra est le cycle des vibrations de notre corps qui montantes et/ou descendantes, nous amènent "ailleurs," là dans cet "autre univers" qui nous connecte à nous-même et qui enous rappelle le "nirvana." Atteignable lors de relations sexuelles ou lors d'événement "intenses," c'est ce qui nous rapproche le plus à un "autre niveau de conscience."


Pour en savoir un peu plus sur ce grand voyage, j'ai fait une petite recherche sur mon bon ami Wikipédia...

Kundalinî:
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis
Kundalini)


<< Yoga qui désigne une puissante énergie qui se trouverait lovée dans l'os sacrum. Elle est représentée comme un serpent enroulé sur lui-même trois fois et demi. Par la pratique de la méditation, la Kundalinî s'éveillerait et monterait le long de la colonne vertébrale depuis l'os sacrum jusqu'à la fontanelle, progressant d'un des sept chakras à l'autre afin de les harmoniser un à un. La Kundalini est indifféremment désignée comme "énergie vitale", "énergie sexuelle" ou "énergie divine" selon les auteurs qui l'emploient et la tradition qui l'utilise. Le terme ancien, Kundalini Shakti, issu du tantrisme, est aujourd'hui employé fréquemment dans le courant New Age.
Le déploiement de la Kundalini conduirait à l'
éveil spirituel du pratiquant et à la plus haute conscience de soi.
Diverses pratiques proposent d'éveiller ainsi la Kundalini, dont le
Kundalinî Yoga. >> (http://http://fr.wikipedia.org/wiki/Kundalini)


Donc, le kundalini est associé à la "force de toutes les forces" et à la "conscience universelle." Elle nous aide, nous guérit et nous améliore.

Il semble que parfois les vibrations puissent être visibles à l'oeil nu!!! Comme vu sur Shri Mataji, grande praticante de ce type de yoga!

Mot de la fin : Je vous souhaite à tous de vous connecter à ses vibrations et d'atteindre ce niveau d'extase. ;-)

Si jamais vous y arriver, parlez-moi en!
Images photos : sahajayoga.ca

10 avril 2008

Malentendu


PENSÉE : "Dans une dispute il y a deux bouffons ; dès que l'un cède, les deux y trouvent leur compte." - Proverbe chinois

Que dire de ce début de journée ! Difficile de se lever lorsqu'on est bien à ses côtés.
Je me lève.
Ce matin, premier malentendu. Deux personnes.

Il y en a une qui reste souvent fâchée.
L'autre qui ne souhaite que de réparer les pots cassés.

Ce que je me demande le plus, c'est pourquoi certaines personnes ont tant de mal à plier sur leur orgueil.

La vie, remplie de positif, ne vaut-elle pas que l'on s'arrête un instant, que l'on remarque qu'il y a plus grave que de rester "cloîtrer" dans nos idées fausses?

Apprendre à écouter ce que les autres ont à dire plutôt que de prétexter savoir ce qu'ils font... parfois compliqué.

"L'erreur est humaine, la conscience de cette erreur est à vénérer et il ne reste qu'au fautif à ne pas y replonger."

5 avril 2008

Un souffle


PENSÉE : "Visualise ta réussite" :

<< Dans la vie, tu es l'unique responsable de tout ce que tu vis et expérimentes. Qu'il s'agisse de ton humeur, de ton caractère ou de ta situation sociale, tout ceci n'est en réalité qu'une image projetée de ce que tu penses et imagines au plus profond de toi-même. Regarde autour de toi et observe. Tout ce qui existe en ce monde n'a-t-il pas été créé en pensée ? Il aura fallu que quelqu'un, quelque part, à un moment donné, visualise une idée qui, à force de travail, est ensuite devenue une réalité. Désormais, ne jette plus le blâme sur les autres et ne t'épuise pas à essayer de les changer. Tu te dois plutôt d'acquérir une attitude de confiance et d'optimisme face à la vie, en visualisant bien fort ton succès et ta réussite avec toute la foi, la détermination et la persévérance dont tu es capable. Entrevois la défaite, et l'échec sera ta récompense. Pense et imagine le succès, et tu réussiras. C'est d'ailleurs, là ta plus grande liberté, toi seul as le pouvoir de choisir tes pensées. >> -Auteur inconnu

Nous sommes samedi et ma journée s'annonce chargée.
L'attente sera longue jusqu'à ce soir où je sortirai dans un petit endroit branchée du Vieux-Port.
Sur ce, je vous laisse un petit texte intéressant, rempli de positif que j'ai lu en surfant. Je suis heureuse depuis ces deux derniers jours et de lire ce genre de philosophie qui renvoit au Karma me rappelle la force de la vie et la mienne. Le nom de l'auteur n'y est pas.
Bonne journée.

P.S. Merci à tous ceux qui m'écrivent pour me dire qu'ils sont devenus fan.
Bien que cela soit avant tout pour moi, vous m'encouragez et me faites grandement plaisir!

4 avril 2008

1 et 1/2

<< Ils s'étaient levés ensemble. Si naturellement ensemble. Par la fenêtre ils pouvaient croire que la tempête avait cessé. Ce vent incessant qui s'était abattu sur la ville n'était plus présent.

Pour une fois, ils étaient dans la lumière. Ces regards-là. Ils se regardaient sans cesse. Dans l'air flottait un soupçon de tranquilité et de joie. De ces taquines paroles ils se submergèrent. Celles qui remplissent l'atmosphère de vérité. Ils échangèrent ensemble de nombreux sourires.

Enfin, il lui souriait. Il la complimentait. Ce regard, celui d’une première rencontre. Celui du premier jour. Entre eux ce renouveau, il la caressait au passage. Comme deux cœurs non meurtris, deux cœurs d’enfants, où l’harmonie régnait. C’était calme, c’était reposant. C’était bon.

Par-dessus, ils ne devaient pas s'emporter. L'un comme l'autre.
Lily sait que si elle veut qu'il y ait une continuation, elle ne doit pas se presser.

Ce soir-là, il lui a tout avoué. Il devait le faire. C'était un « bon Jack ». Pour lui, pour elle, pour la promesse qu'ils s'étaient faite.

Son être tremble. Elle tenta de rester forte et de comprendre. Elle feignit de devoir se rendre à la toilette et elle lui cacha ses larmes.
Elle voulait qu’il la voit heureuse d’être à ses côtés. Jamais il n'aurait agi ainsi s'il n'avait été convaincu de ne plus jamais la revoir.

Dans sa chambre elle trouva plusieurs indices de cette autre femme. Un mot, un numéro. Il le prit, le frissonna et le jeta. Un sourire se mit aux lèvre de Lily et un sourire apparu aussi à celle de Jack. Ils ne dirent aucun mot.
Son âme fut plus atteint lorsqu'elle trouva ceux d'une nuit qu'ils passèrent ensemble lui et l'autre. C'était sa place, c'était son lit. Aurait-elle seulement souhaité que cette autre femme de rien, celle qui lui procura qu'un simple plaisir, une femme sur son passage, ne se retrouve jamais dans son lit. Leur lit. Leurs souvenirs.

Elle comprit pourquoi il l’a mise de côté. Ce qui devait le ronger à l’intérieur et les raisons pourquoi il l’avait fait. Qu’allait être le meilleur moyen de parvenir à sa fin? C'est que qu'il a choisit.

Cette nuit-là, ils en recréèrent un autre. Si fort souhaité qu’il allait être le début d’une longue vague de complicité lascive éternelle …

Il la regarda. Il la blottit contre le mur pour l’emmener à son lit. Il se pencha vers elle et qui le sentit vulnérable. Sa fragilité rejoint celle de Lily qui le redoute un instant. Elle était meurtrie mais n’allait pas freiner la passion qui l’habitait. Elle leva son visage vers le sien, pour s’abreuver comme à une source de vie, attendant la réponse d’un amour profond. Il se frotta à ses lèvres délicatement … >>

3 avril 2008

Tonight I'll be your star


PENSÉE : "La beauté des choses existe dans l'esprit de celui qui les contemple..."
Métro, boulot, dodo?
Quelle chance !
Au menu aujourd'hui : auto, boulot, dodo, Manago !.

Nous allons manger au Manago (Ancien Vieux Four) sur Sainte-Catherine près de Berri.
Resto-lounge rythmé par une musique "house."

Une grande partie des copains seront au rendez-vous !
Je vous raconterai cette superbe soirée après l'avoir vécu.
J'anticipe. ;-)

2 avril 2008

1 et 1/2

<< Lily ne voulait plus de lui. Il la répugnait. Les doutes la hantaient. Elle l'aimait et elle l'estimait. Jamais en mal n'avait-elle pas parlé de lui, ce génie créateur, tant dans son propre talent que dans la manière dont il la façonnait, et n'avait-elle pas tant encourager les autres à le reconnaître à sa noble valeur.
Le premier instant où elle l’avait rencontré, elle avait trouvé son monde.
Il y a longtemps qu'elle cherchait cette porte, cette fuite de cette prison dont les murs la cloîsèrent sans cesse au fil de ces deux dernières années.
Ça semblait clair.
Son ange était adorable mais mesquin. Bon et mauvais.
Elle ne voulait pas de lui.
Il habitait près du lieu où elle devait se rendre à chaque matin et cela lui évitait un grand voyagement dont elle avait la paresse.
Il savait être sage et être fou, tard dans la nuit et tôt le matin.
Il dégageait de lui la connaissance du monde qui la faisait rêver. Tous ses discours de lumière comme sur ses "rien" la rejoignaient et l’alimentaient.
Elle pouvait être elle-même avec lui. Elle l'était peut-être trop plus que de ne pas l’être assez.
Leurs forces de vie ils se partageaient.
Pourtant, elle savait que cela n'allait pas durer. Elle savait qu’elle le quitterait. À l'été suivant, probablement. Mais il l'eût quitté bien avant. Les doutes la hantaient.
Ce fruit, cette symbiose produite de leur chair les changèrent.
Entre temps, elle avait rencontré cet autre homme. Grand, fort, latin. Chevalier de son conte de fées préféré, ce prince qui était venu la délivrer de son repos non-paisible l'enivrait de tout ce dont elle ne pouvait plus s'approcher. S'approcher de celui qui était la cause de sa plus grande détresse.
Étrangement, ils étaient jumeaux. À croire qu'ils possédaient le même intellect, la même vision de la vie et qu'ils ne furent qu'un.
Elle se servit de l’autre, cet homme étant de passage, pour assouvir son goût de revivre pendant que celui qui partageait sa vie restait dans la noirceur.
Elle le laissa vite tomber.
Elle se réveilla enfin de cette chaleur.
Troublée, infidèle, Lily remarqua comment ce prince n'était que le reflet de celui qu'elle avait mis de côté.

À la radio passa cette chanson : "The scientist" par Coldplay. "Come up to meet you, tell you I'm sorry, you don't know how lovely you are..."
Elle comprit qu'elle devait le retrouver. Même cela s’avérait plus que difficile. Elle supplia la nature divine de lui donner une dernière chance et la force de le laisser la quitter, s'il ne voulait plus d'elle. Elle pria pour ne pas perdre l'essence de sa vie. Garder son sang froid. La panique s'empara d'elle. Comment avait-elle pu être aussi déconnectée de la vie aux cours des derniers mois? Tout son univers avait perdu son sens. Elle le savait. Elle s'était donnée dans sa moitié à un être à qui, dans un autre temps, elle aurait donné sa vie. Elle s’en apercevait.
Tout à coup, elle sortit, presque oubliés, les cinq derniers mois et tous ses souvenirs : Jack et Lily était fait pour être ensemble. Ils avaient tout surmonté...
Elle était fautive.
Ce jour-là, elle se promit de repartir à zéro. Elle ne savait comment le lui dire et ne lui dit jamais. Par-dessus tout, elle avait découvert en lui son meilleur ami et son meilleur amant.
Depuis le premier jour, elle lui avait dit qu'elle ne voudrait jamais le perdre. Lily lui avait faite la promesse de ne jamais le trahir et ils avaient fait la promesse de pouvoir toujours être apte à se parler et de s'affronter.
Il était son meilleur ami. Il était son complice. Il était sa Vie. Elle voulait qu'il devienne une fois pour tout, son plus grand amour.
Un amour si grand naissait en elle. Un amour si grand se perdait de lui...
S'il devait ne plus l'aimer, si elle devait ne plus l'aimer, ils ne pouvaient que se détester afin de s'assurer de se convaincre qu'il n'était pas fait l'un pour l'autre. S'il ne pouvait être amis, ils ne pouvaient être rien, là où l'orgueil, la délivrance et même les regrets ne furent qu'un...>>

La cerise sur le sundae !


PENSÉE : "La conscience a été donnée à l'homme pour transformer la tragédie de la vie en une comédie." -Démocrite


Qui a dit que faire du changement dans sa vie était toujours positif?

Magnifique journée ensoleillée, beau réveil. Seule.
Je me suis promenée dans les rues de Montréal : de Saint-Laurent à Place-des-arts

J'avais une petite journée de congé : j'allais à mon r-v pour cet "emploi inespéré"!!! Personnel amusant et humain : tout va bien!
Ma journée a bien débuté ! Je me suis levée en retard, je me suis trompée dans mes formulaires à remplir...

Quelle merde!

C'est dans ces temps-là que l'on se dit : "Ta volonté est là et ça ne fonctionne pas : change les choses!"
Comme je ne m'appuie jamais sur mon sort et que je m'efforce de m'entourer de positif, avec un des plus magnifiques sourires sur cette Terre (le mien) je me suis mise à continuer ma route!

Après un peu de shopping au complexe Desjardins, je suis allée faire mon passeport.

Tous les papiers en main, droite devant le petit bonhomme "préposé à l'accueil" du complexe Guy-Favreau : "Mademoiselle, (On le dit encore ce terme, plaisant à mes oreilles gentilhomme) vous avez oublié votre certificat de naissance!"

Quelle merde! Je devrai y retourner demain!

Je pars le 20 avril ( Stand by pour le Panama ou le Salvador ) et je devrai reporter d'une journée de plus l'attente de mon passeport!
"Il vous faut votre certificat de naissance Mademoiselle pour avoir votre passeport canadien!" Hummm ! Attendez. Canadien? Non, vous vous trompez Monsieur, je suis venue chercher mon passeport québécois.

J'ai décidé de faire changement. Pour retourner chez moi, j'ai pris deux bus, j'ai fait trois transferts et j'ai souffert de ce vent glacial du nord-est ! Comme si ce n'était pas assez, je me suis retrouvée dans un quartier industriel où je me suis intoxiquée de poussières de toutes sortes par tous ces camions passant!

Je l'adore ma ville! ... en partie?

En soirée, je me suis faite livrer du shishtaouk ! Petite gâterie, moi qui ne veut pas commander de chez moi habituellement.
Devinez ?
Pas de sauce à l'ail! Un oubli du cuisiner. Non mais à quoi bon bouffer du libanais s'il n'y a pas de sauce à l'ail! Mangez-vous vos "sundaes" sans crème glacée vous?
Ma cerise sur mon "sundae" !

Je me demande bien ce que me réserve ma nuit?

1 avril 2008

Le poisson d'avril II - "Ce ridicule"

Ce soir : je me libère.
J'en ai assez : assez de moi-même.

Il m'arrive d'être parfois très (trop?) fragile.

Comme vu au Imax du Vieux-Port en allant voir les Mummies, les Égyptiens ne momifiaient jamais le coeur des pharaons. Selon eux, "le coeur était le centre de la raison des hommes."
Ma raison, elle est aussi mon coeur.
Je me laisse emporter par mes intincts le splus primitifs, non pas seulement car je suis scorpion et tralalala et je ne débattrai pas là-dessus.
Mon côté très attaché à ceux que j'aime, très sensible au monde extérieur comme à mon monde intérieur me rend parfois ... ridicule.

Ridicule aux yeux de qui?
Aux yeux de ceux qui vivent de superficialité, qui ne vivent pas de ressentis et qui sont parfois trop centrés sur eux-mêmes ! Doit-on les blâmer? Non. La société est telle qu'elle construit l'Homme. Je ne me place pas au-dessus, je dis seulement que je ne vie pas dans le même monde qu'eux...
Je l'accepte.

Un jour, une certaine personne nommée "PS" a croisé mon chemin et m'a remise en question me disant que "le monde n'était pas un champs de marguerites" dans lequel nous pouvions nous amuser, etc. J'en suis totalement consciente.
Au-delà de tous ces cours optionnels de politique et d'enjeux sociaux auxquels je me suis déjà inscrite, je comprends et je sens, vois et respire CETTE réalité. Cependant, je vie tel que mon monde sera ce "champs de marguerites".

Je ne sais parfois pas sur laquelle de mes personnalités tiraillées me tourner, certes, mais je sais une chose : mon monde, il est bon et doux. Pour moi, ma famille, mes enfants tant espérés.

Aux cours des derniers mois, j'ai vécu de ridicule. Je me suis perdue.
Ça a commencé par un changement physique qui m'a limité et changé mon mode de vie l'été dernier. De l'insomnie, la pire session scolaire ( en fin de programme) dans laquelle je me suis tuée! D'un hiver où, sans le sous, j'allais passer un congé de bonheur, reposée et en forme auprès de l'homme que j'aime! ( j'appréhendais ce moment)
Parcontre, je n'aurai jamais pu me reposer... rien de cela n'est arrivé!

Cet hiver là, j'ai perdu l'ensemble de ma vie : une session d'école et un dîplome, l'Amour de ma vie, ma Raison et le fruit de mon ventre.
Je suis partie dans un autre univers de débauche duquel par ma force intérieure, j'ai pu en sortir. Par contre, tout ce que j'ai perdu : jamais rien, ni personne, ne pourra le remplacer.

J'ai toujours été quelqu'un de "bon" jusqu'à ce dernier été. Jamais de rancune, je tente de justifier et de trouver des raisons à tout.
Cependant, la vie m'a rendu à ce quart de siècle où j'ai du faire une "prise de conscience" qui ne s'est pas déroulée dans la tranquilité!

Et pourtant, à travers tout cela, j'ai grandit!
À travers un Super Homme j'ai pu me découvrir. Il a été là pour moi jusqu'au bout.
Jusqu'à temps qu'il n'en puisse plus.
Je lui serai éternellement reconnaissante.
J'aurais souhaité (non d'un amour passionnel, mais d'un amour sage et grandit) lui donner entièrement ma vie devant Dieu et croire en un "mariage", un mariage de nos vies.
J'espère qu'un jour, il se souviendra de celle qui aura fait battre son coeur mais qui n'aura jamais su être à la hauteur dans un "espace temps présent".

J'en suis au quart de siècle et je dois maintenant laisser tomber mon coeur pour apprendre à vivre avec Raison.

Demain est le premier pas pour ma nouvelle carrière.
Enfin, une profession désirée s'ouvre devant moi et la stabilité qui s'en suit.
Enfin, je promettrai de reconnaître les erreurs de ma vie et de ne pas les répéter.
Je prierai toujours pour vous, mais cette fois-ci je prierai pour moi.

Aujourd'hui, j'ai fait le choix de laisser partir mon passé et d'être mon présent.

Ce soir, j'ai compris que je ne pouvais rien changer à mon passé et que je devais respecter les autres.

Condor, ma constellation, m'indiquera toujours le chemin que je dois suivre. À travers une vie de malchance j'ai toujours eu beaucoup de chance.

À toi, mi angelito:

Apprendre de ses erreurs est tout un art pour moi. Apprendre à ne pas commettre l'erreur est-elle de mise?
Non.
Je n'aurai jamais vécu ces derniers moments "à fond", je n'aurais jamais pu l'aimer comme j'aurais voulu l'aimer et je ne verrai jamais ses yeux d'Ange qui sont la combinaison des siens et des miens. ...

Demain, je tenterai d'avoir oublié. Parce que ce soir, à travers ce "ridicule", j'aurais compris que j'aurai perdu l'essentiel.

L'essentiel c'est d'être aimé.

Le poisson d'avril ( 1 1/2 : prise de conscience)


PENSÉE : "Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux." -Proust

Nous sommes le 1er avril!
Je déteste cette journée. Si seulement je pouvais jouer quelques tours aux gens autour de moi, cela serait plaisant. Par contre, manque de créativité, je ne sais sur quoi blaguer.

Avez-vous remarqué comment tous les gens sont aux aguets autour de vous? Il n'est pas possible de raconter une histoire sans que l'on vous prenne au sérieux! Par exemple, nous étions cinq à expliquer à mon patron ce matin que la tuyauterie des toilettes avaient sauté et cela a pris une bonne heure d'argumentation pour qu'il aille voir le dégât, convaincu de notre manigance!

Début de la fin la fin de l'histoire : La prise de conscience

<< ... sa chance. Il était un être entêté et croyant. Croyant, s'auto-conditionnant lui-même. Il était comme elle. Ce soir-là, il lui dit: "Non." Il venait de répondre à cette question qui nous déchire plus que tout autre, s'il l'aimait encore. Persuadée, elle savait qu'il mentait. Encore aujourd'hui, elle le savait. Indéniablement, n'avait-elle pas tout fait pour le faire partir? Encore une fois, elle ne voulait pas se faire aimer de lui. Son passé avait été si lourd qu'elle ne croyait pas vouloir être aimée. Pouvoir être. Ce soir-là, elle l'avait bel et bien perdu. Elle en rajouta une dernière fois, une fois de plus. Priant de tout son être qu'il comprendrait pourquoi elle avait agit comme elle était.
Il était comme elle, elle est comme lui. >>